Comment trouver la meilleure cote d’un pari, que ce soit au foot, au tennis, au rugby ou au turf ?

Commençons par dissiper un malentendu: dans le langage courant on dit d’un club de foot, d’un cheval ou d’un sportif ‘qu’il a la cote‘, lorsque sa probabilité d’arriver en tête est bonne.

Eh bien, plus ‘sa’ cote sera bonne, plus ‘la’ cote octroyée par les bookmakers sera faible ! A bon entendeur salut !

C’est quoi la définition de la cote d’un pari sportif ?

Prenons un exemple avec le match de foot Ukraine-France, le match aller des barrages pour la qualification de la Coupe du Monde 2014. Sur le site du PMU, dans la rubrique ‘Paris Sportifs’, on trouvait le pari simple suivant 1N2 sur cette compétition internationale:

Les cotes du match Ukraine-France en match aller des barrages de la Coupe du Monde

PMU : Cote de l’équipe de France sur le match Ukraine-France en barrages de la Coupe du Monde 2014

Vous noterez 3 chiffres : 3,00 en regard de l’Ukraine, 2,90 en regard du Nul et 2,30 en regard de la France.
Eh bien, on appelle ‘cotes’ ces chiffres (donnés par les bookmakers) en regard des évènements sur lesquels on va parier.

La cote d’un évènement (par exemple la victoire de la France) c’est tout simplement la valeur par laquelle on va multiplier notre mise pour estimer notre gain si cet évènement se réalise.

Si j’ai misé 10€ au PMU sur la victoire des Bleus et si la France l’emporte, mes gains sur ce pari seront de 10€ * 2,30 = 23€ et mes bénéfices de 23€ – 10€ = 13€

Plus la cote d’un évènement est élevée, plus les gains potentiels sont importants. En contrepartie, plus la cote d’un évènement est faible (en pratique la plus petite valeur est de 1) et plus les gains potentiels seront faibles.

Vous avez bien retenu: plus une équipe à la cote (c’est à dire est performante) et plus sa cote (au sens pari sportif) est faible !

Comment les bookmakers calculent-ils la cote d’un pari sportif ?

D’un point de vue statistique, la cote traduit la probabilité de réalisation d’un évènement.

Prenons le cas d’un jeu de pile ou face : il y a autant de chance que la pièce retombe d’un côté ou de l’autre, soit 50% de probabilité de réalisation pour les 2 évènements (pile ou face). La cote des 2 évènements du jeu de pile ou face est donc de 2.

Si je mise 100€ sur un résultat de pile ou face, soit je gagne 100€ *2 = 200€, soit je perds. Si je joue des milliers de fois, statistiquement, je vais tendre vers une bankroll moyenne à 100€. Voilà un jeu particulièrement insipide n’est-ce pas!

Prenons le cas d’un match de foot, exercice autrement plus intéressant, vous en conviendrez !
Ici, c’est le bookmaker qui estime la probabilité d’occurrence des 3 évènements d’un pari simple 1N2 (probabilité de victoire des 2 équipes et probabilité de match nul).

Mais comme le bookmaker est libre de nous proposer ce qu’il veut, il va faire en sorte de répondre à 3 de ses préoccupations :
• Payer les gagnants (c’est la moindre des choses !)
• Payer les taxes à l’état
• Dégager une marge pour le fonctionnement de son site

L’état français impose un taux de retour aux joueurs de 85% en moyenne. Il reste donc 15% à l’opérateur pour payer les taxes (autour de 7,5%) et pour dégager une marge de fonctionnement pour faire vivre son entreprise.

Les cotes qui vous sont proposées, au PMU ou ailleurs, tiennent donc compte de cette alchimie savante entre: taux de retour aux joueurs, taxes et marges. Chaque opérateur ayant sa propre formule magique, il n’est donc pas étonnant de trouver des cotes différentes d’un site à l’autre !

Comment trouver la meilleure cote sur un paris sportif ou au turf ?

Nous avons vu précédemment que le bookmaker devait reverser en moyenne 85% des mises aux joueurs. Le terme ‘moyenne’ a ici toute son importance car ces 85% peuvent varier d’un type de pari à l’autre.

En effet, rien n’empêche un opérateur de vous ‘offrir‘ 90% de retour sur un 1N2 et dans le même temps de vous proposer un ‘Double Chance’ avec seulement 80% de retour.

A nous donc d’être vigilent et de nous assurer, via notre méthode de calcul du payout, que ce taux de retour est le plus élevé possible (et en pratique supérieur à 85% en France).

L’autre bras de levier du bookmaker est sa marge de fonctionnement qui est de l’ordre de 7,5%. Pour nous offrir des cotes plus alléchantes que la concurrence, l’opérateur pourra également rogner sur ses marges de fonctionnement.

Bref, vous avez compris que nous allons trouver une disparité entre les offres des bookmakers, que ce soit aux paris sportifs ou aux courses hippiques.

Mais que ce soit au foot, au rugby ou au turf, rien ne sert de comparer les cotes entre bookmakers si vous n’avez pas de compte ouvert chez eux.

En pratique, ParierSurTout.com vous conseille d’ouvrir au moins 4 comptes chez les plus grands opérateurs de Paris Sportifs: Betclic, Winamax, ParionsWeb et Bwin.

Attention : méfiez-vous des comparateurs de cotes qui fleurissent sur Internet et qui ne sont pas toujours pertinents et à jour. Avant de placer votre pari, le mieux est de comparer les meilleures cotes directement sur les sites de vos 4 bookmakers et de sélectionner le mieux disant.